L’aménagement du territoire est un concept qui diffère de celui de l’urbanisme, qui lui-même diffère de l’architecture. D’une manière globale, on a intérêt à distinguer ces trois registres. Ainsi, on se soucie plus de l’architecture que de l’urbanisme alors que la première devrait « se couler » dans la seconde, l’urbanisme est par ailleurs le domaine-clé d’intervention publique alors qu’avec l’architecture, on entre dans le domaine très instable dans lequel on est amener à gérer les désirs (et les contraintes budgétaires) du candidat-bâtisseur et la subjectivité de l’architecte. Par ailleurs, l’urbanisme est régi par des éléments plus rationnels. A ce titre, l’urbanisme permet de mieux objectiver le contexte et les décisions, et donc de réduire la part de subjectivisme.
Au niveau wallon, un outil a été conçu pour formaliser une politique globale de structuration du territoire wallon: le SDER (Schéma de Développement de l’Espace Régional)[1]. Au niveau régional, le SDER est le document stratégique, tandis que les plans de secteur constituent l’outil réglementaire.
Le territoire est une problématique qui traverse les politiques (culturelles, économiques, sociales, …). L’aménagement du territoire est une matière parmi toutes les autres (exemples: économie, mobilité, tourisme), à laquelle s’est intéressé le SDER, en ce qu’il devrait fournir à chacune des politiques sa partition territoriale.
[1] Voir le site spécifique : www.sder.wallonie.be ou www.developpement-territorial.wallonie.be.
Des exemplaires du SDER (version intégrale ou résumé) peuvent être obtenus gratuitement à l’adresse : publications@spw.wallonie.be .